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Domaine skiable dans les stations de ski



La gestion du domaine skiable est exemplaire, el e prend en compte les impératifs du
développement durable.

Le domaine skiable français en quelques chiffres :

Avec près de 1180 km², le domaine skiable français est le plus grand au
monde.
En 2002, la surface de pistes de ski est estimée à 25239 hectares,
couverts par 3995 remontées mécaniques et 175 sites étaient
équipés en neige de culture.

Les domaines skiables occupent :
3,5 % de la surface montagnarde des Alpes du Nord et
1,6 % dans les Alpes du sud.
(Chiffres 2002 du Service Technique de Remontées Mécaniques et des
Transports Guidés. Source : Direction du tourisme – Bureau de la
statistique touristique)


Au 31 décembre 2005, le parc français de remontées mécaniques était
composé de 3895 installations qui se concentrent sur 356 sites et répartis
en 1137 téléportés, 2719 téléskis et 39 autres installations. Au premier
rang mondial par le nombre, il représente près de 15% du parc
international.
55 % des stations françaises dans le guide valident ce critère et possèdent une
gestion du domaine skiable en accord avec l’environnement : certaines perches des
canons à neige sont démontées, les lignes électriques progressivement enterrées et
la station ne prévoit pas d’extension du domaine skiable mais privilégie sa gestion.





Le statut des domaines skiables :
Le statut d’un domaine skiable peut être de différentes sortes :
• Le statut privé
• La société d’économie mixte
• Le statut public communal : La régie. Les employés sont alors
des fonctionnaires, et parfois la structure délègue la gestion à une
entreprise privée spécialisée.
Lorsque le domaine skiable appartient à la commune, il peut y avoir trois
types de contrats d’exploitation :
Le régime de concession qui consiste à exploiter le domaine
skiable contre rémunération et pour une durée déterminée.
L’affermage qui permet de louer le terrain ainsi que du matériel
(Remontées mécaniques et autres équipements)
La régie lorsqu’un service communal gère directement le domaine
skiable
Les collectivités qui concèdent leur domaine skiable se voient confier le
rôle d’autorités organisatrices : elles délèguent la gestion et l’exploitation
du domaine skiable (on parle de délégation de service public), mais pas
son organisation, si bien qu’elles exercent un contrôle sur l’aménagement
et le développement de leur territoire par le biais d’un dispositif de
conventionnement passé entre elles et l’opérateur.
Il peut aussi arriver que les services des pistes et des remontées
mécaniques soient sous une forme juridique différente ; par exemple le
service des pistes est une régie et le service des remontées mécaniques
une société anonyme en concession sur le domaine ; ou encore le service
des pistes appartient à la mairie, et les remontées mécaniques sont
privées.

En 2005-2006, les adhérents du SNTF exploitent 3 370 installations
réparties en 2 200 téléskis, 876 télésièges, 145 télécabines, 67
téléphériques, 6 funiculaires, 63 tapis roulants des neiges et 13 appareils
classés divers.
• 59 installations (nouvelles ou de remplacement) ont été construites ou
sont en construction en 2006 et il y en avait 66 en 2005.
• Le parc français est le plus performant du monde depuis plusieurs
années.
• La puissance des remontées mécaniques en service en 2005-2006 se
répartit géographiquement comme suit :
o Savoie: 25,4%, Haute-Savoie: 19,3%, Isère & Drôme : 11,2%
o Alpes du Sud : 18,1%,
o Pyrénées : 11,6%,
o Massif jurassien : 5,2%, Massif central : 4,1%,
o Massif vosgien : 4,3%, Divers : 0,8%.
Ce parc représente :

2 901 km de longueur développée (soit la distance aérienne Paris-
Le Caire),

743 km de dénivelée cumulée (soit la distance routière Grenoble –
Lille),

3,63 millions de passagers par heure de débit total maximum
(la population de Rome pourrait être transportée en une heure).
Par ailleurs, l’entretien des 25 000 ha de pistes recensées en France
nécessite l’utilisation de :
1 400 chenillettes de damage environ.
4 003 ha de pistes sont enneigés par des installations de neige de
culture d’une puissance totale de 194 345 kW. (sources : ODIT
France-DEATM)



Pour la saison 2005/2006, le niveau des investissements réalisés durant
l’été 2005 atteint un niveau exceptionnel : rajeunir le parc et rattraper le
fort niveau d’investissement des concurrents européens, notamment, sont
des impératifs pour la profession.

un téléski de 200 m de dénivelée et de 900 skieurs/heure de débit
coûte l'équivalent de 40 petites automobiles, soit environ
0,5 million d’€

un télésiège à attaches fixes de 300 m de dénivelée et d'un débit de
2 400 skieurs/heure coûte plus de 2,5 millions d’€

une télécabine de 500 m de dénivelée et d'un débit de 2 400
skieurs/heure coûte 5,5 millions d’€

certaines grosses installations (téléphériques, funiculaires) coûtent
l'équivalent d'une rame de T.G.V. ou d'un avion "Airbus A 319" (soit
plus de 15 millions d’€)

une grosse chenillette de damage coûte plus de 0,2 million d’€, une
installation d'enneigement moyenne peut coûter autant qu'une
télécabine
Même si les charges s’alourdissent, notamment le coût des appareils
neufs, l’offre de ski s’améliore constamment :
- La puissance et le confort du parc de remontées mécaniques
augmentent régulièrement.
- Les exploitants investissent une part importante de leurs recettes dans
la modernisation du parc de remontées mécaniques, les engins de
damage, les installations de neige de culture, les aménagements de pistes
et les équipements de billetterie.
- La professionnalisation des exploitations, désormais souvent certifiées
ISO 9001, concourt également à l’amélioration de l’offre.
- Enfin, la profession, en partenariat avec les autorités concédantes, est
fortement mobilisée sur la sécurité des usagers et des travailleurs ainsi
que sur le respect de l’environnement naturel et bâti.
Sources : www.sntf.org




Domaine skiable : la gestion du domaine skiable est exemplaire, elle
prend en compte les impératifs du développement durable.

Critères
:
• ET : La station privilégie les rénovations et les optimisations des
procédés aux extensions
• ET : S’il y a création de nouveaux canons ou de nouvelles
infrastructures de remontées mécaniques, la cohérence de ces
projets par rapport au réchauffement climatique sont apportés
(réduction de transport pour une nouvelle remontée ou
développement d’énergie renouvelable pour les canons)
• ET : Les canons sont démontés l’été, ou les lignes électriques
enterrées progressivement
• ET : Les installations qui ne sont plus utilisées sont démontées.
Questions :
 Une UTN prévoyant la création de nouvelles pistes ou remontées
mécaniques est-elle projetée ? De quel type ? Précisez ?
 La cohérence de ce ou ces projets est-elle apportée par rapport
au changement climatique ? Comment ? Ou peut-on se fournir
cette étude ?
 Les perches des canons à neige sont-elles démontées l'été ? Les
lignes électriques progressivement enterrées ?
 Les installations de remontée qui ne sont plus utilisées sont-elles
démontées ? Existe-il une installation à l'abandon ?
A qui est posée la question ?

- Mairie
- Remontées Mécaniques
Sources Internet pour retrouver les informations
http://www.odit-france.fr//Les_chiffres_cles_du_tourisme.405.0.htlm
www.strmtg.equipement.gouv
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